L’inflation est particulièrement inégalitaire et touche les plus faibles revenus. Elle inquiète et frappe au porte-monnaie avec de lourdes conséquences sur les modes de consommation et sans que les salaires compensent cette hausse des prix.
Certes, le SMIC a été augmenté (+2,65% au 1er mai 2022), l’indice minimum de traitement dans la Fonction publique, aussi.
De ce fait, les agents de catégorie C restent 9 ans au SMIC avant une augmentation de… 8 euros/mois ! Les agents de catégorie B débutent au Smic, au même indice que la catégorie C pendant 4 ans, et les agents de catégorie A sont recrutés à un indice supérieur au SMIC de même pas 10 % !
La refonte de la grille indiciaire semble devenue nécessaire et sera l’objet d’une bataille syndicale prochainement.
Dans ce contexte, l’action sociale peut compenser ces pertes de pouvoir d’achat en atténuant les renoncements que les familles doivent effectuées pour tenir leur budget.
Le GAS67, le CNAS et le réseau CEZAM en sont bien conscients et ont engagé des réflexions internes pour adapter leur offre. Négociations auprès des partenaires, réflexions sur les prestations, meilleure connaissance des besoins des bénéficiaires autant de pistes qui sont étudiées dans chacune de ces instances.
L’année 2022 sera une année d’adaptation face à cette inflation. 2023 devrait au niveau de l’action sociale porter des évolutions qui permettront d’atténuer les effets de cette crise économique et sociale.
Nous reviendrons vers vous dès qu’un certain nombre de décisions auront été actées par les différents conseils d’administration du GAS67, du CNAS ou de CEZAM.
En attendant n’hésitez pas à vous rendre sur les différents sites pour étudier les opportunités que vous pourriez saisir que ce soit en matière de vie pratique (réductions auprès de différentes enseignes), vacances, loisirs, culture…etc, afin que cette inflation ne nous pourrisse pas définitivement la vie.